Épuisés par cette nuit d'excès, de danse et de sexe, c'est dans les bras l'un de l'autre que nous avons sombré dans le sommeil. Un sommeil de courte durée hélas, car comme convenue, son réveil sonna. Malgré notre état peu enviable, un certain enthousiasme matinal propre aux hommes a évincé toute fatigue et migraine. Une dernière étreinte, des baisers (avouons-le de dernières fraîcheurs) mais un désir brûlant qui ce n'est visiblement pas éteint pendant "la nuit" a enflammé mes draps.
Une bonne douche et un café noir et nous voici avec Jules au moment fatidique du départ. C'est le moment des "au revoir" et du sentiment de malaise où on se pose la question inévitable à la fin du premier rendez-vous concluant : "Va-t-il y avoir suite ?"
Jules est entouré de ses amis pour un déménagement, je juge donc qu'il est préférable de laisser un peu de temps avant de tenter une approche. 3 jours plus tard, il occupe toujours mes pensées, son odeur est d'ailleurs toujours imprégnée dans mes oreillers. Je prends mon élan et je lui envoie "le message du premier pas".
Seulement voilà ! L'euphorie du moment, le coup de foudre inattendu et les détails n'ayant pas été soulevés, je supposais que Jules aidait des amis à déménager alors que ce sont eux qui l'aidaient à changer de vie ! C'est avec choc que je réalise que mes sentiments m'ont biaisé et que cette nuit fantastique de ma jeunesse niaise sera l'unique partage que nous aurions avec Jules.
Je suis le one shot, le coup d'un soir, le plan de fin de soirée.
Sur le moment, j'ai mal vécu la situation. Je me suis sentie très bête d'avoir laissé des sentiments prendre le dessus dans ce contexte. Pourtant, avec le recul, je ne regrette rien. Je vois Jules comme une expérience, une étape nécessaire, une marche qui m'a conduit à une autre pour former au fil du temps un escalier (bon un très long et escalier qui fait bien tirer les mollets ok).
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