One shot : partie 2

Publié le 8 avril 2024 à 12:02

Le flirt avec Jules se poursuivit donc au petit matin. Le fait est que l’attraction était là, le désir grandissant à chaque minute
qui nous approchait de cet instant où, enfin, nous serions en privé.
Tout le long du trajet, la tension était palpable. Le fait de ne pas pouvoir exprimer notre désir en publique rendait cette attente frustrante mais bouillonnante. Tant et si bien qu’à peine arrivée chez moi, nous nous sommes littéralement sauté dessus. Le mélange d’odeurs de nos parfums, de la sueur, du tabac et de l’alcool était exacerbé mais étrangement en aucun cas désagréable.
À la lumière du petit matin, nos vêtements jetés nonchalamment sur le sol de mon petit studio, nous découvrions nos corps nus.
Sans artifices, sans gènes, sans questions c’est tout naturellement que nous avons fait l’amour.
Enfin… "fait l’amour"… c’est toujours déconcertant comme dénomination pour moi. Comment parler de "faire l’amour" tout en étant aux prémices d’une rencontre, de découverte de l’autre ? Deux inconnus qui baisent serait un terme plus exact.

Ceci dit nos contacts, nos gestes, nos regards, n’avaient rien d’une "simple baise". Les préliminaires n’en étaient plus, c’était plutôt comme une envie de dévorer l’autre. Une envie de lui donner du plaisir tout en en recevant au centuple. La chaleur de son corps semblait me bruler, comme si ses mains qui glissaient le long de mon corps laisseraient des marques indélébiles.
Ses mains, ses lèvres, sa langue n’épargnaient aucune partie de mon corps.
Et je prenais un plaisir énorme à parcourir le sien. Par chance, il était comme moi versatile et l’heure qui a suivi a été un partage de sensations, de plaisirs, de douceurs et d’intensité. Le double orgasme atteint, nous nous sommes endormis, dans les bras l’un de l’autre, savourant les derniers instants d’une nuit inoubliable.

À suivre…

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