Rien (suite de "Vide"). Puis la fatigue m'oblige à m'arrêter. Je me pose un instant, déçu de moi-même.
Il est temps d'arrêter, il est temps d'accepter le rien, temps de souffler, de laisser aller...
Rien n'est grave, rien n'est un insurmontable, si rien ne se passe alors c'est le moment parfait
pour remplir ce rien de plein d'autre choses.
Je plonge alors dans le nouveau, occupé à d'autres activités, j'en oublie tous les maux.
C'est seulement après un temps à ne plus penser à elle, que l'inspiration réapparaît.
Elle est là, comme si de rien était, elle s'amuse de moi et de mes déboires.
La moqueuse me fait face comme pour me dire : "Tiens, tu es enfin là ! Ça fait des jours que je t'attends là moi."
Mon inspiration, c'est un gros con.
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