Tout (suite de "Rien").
Mais comme toute dépendance, je succombe bêtement.
"Tu es là ! J'étais perdu sans toi. Quel sens trouver à la vie si tu n'es plus là pour m'accompagner Nianiania"
J'enlace l'inspiration, je la laisse me remplir, me submerger de tout ce qui m'a tant manqué.
Je suis enfin plein.
Avec elle, je redeviens un tout. Devant la page blanche, s'enchaînent les tracés et les couleurs, le vide de cette surface inquiétante est désormais rempli de mon tout. Le vide n'est plus en moi, il n'est plus sur la page, il est en dehors de ses bordures. Plus rien n'existe au-delà de ses frontières, moi-même, je ne suis plus là. Tout et rien à la fois.
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